W
W, Georges Perec, ça rappelle quelque chose à quelqu’un? Vieux souvenir de classe préparatoire. En décalquant mon patron, les idées ont petit à petit refait surface.
L’humain, l’inhumain, tel était le programme de français cette année là. Les livres ne m’ont pas laissé de souvenir impérissable (surtout l’illisible traduction de Frankenstein), en revanche le thème oui. Sans cesse nous sommes renvoyés à cette part de nous même dont nous voudrions qu’elle soit hors de nous. Instinct de vie, volonté de transcendance, contre instinct de mort?
D’où certainement mon refus de la télé, et notamment les journaux télévisés et leur cortège de faits divers: cela ne vaut vraiment pas la peine d’être fasciné par cette facette de nous même. Nous valons beaucoup mieux!
Revenons à des choses plus futiles. Un de nos côtés “humains” justement: la créativité! Voici donc une robe issue du modèle W du Stylish Dress Book I.
Cette fois-ci, j’ai parcouru le blog des JCA avant de me lancer dans la confection, et non pas après… Le modèle taille très grand, cela tient à sa forme: il est présenté comme une sur-tunique. Je voulais une robe, donc j’ai choisi une taille 7 avec marges de coutures, parfait pour un 38.
La robe n’est pas cintrée, je la porterai donc avec une ceinture. J’ai terminé un coupon de trois mètres de broderie anglaise acheté dans le sentier il y a deux ans. Souvenirs souvenirs… Je suis fière de moi: en ce moment, j’écluse plus de coupons que je n’en fais rentrer dans le stock! La thérapie boulot a l’air de fonctionner: pas le temps de zoner dans les magasins de tissu, pas le courage de rallumer un PC le soir pour faire chauffer la carte bleue sur internet. On se console comme on peut.
J’ai laissé à cru les bandes pour les froufrous. Certaines les ont surfilées, j’ai préféré les laisser telles quelles. Pas d’autres modifications: les emmanchures sont assez larges, même pour une non-japonaise.
Elle n’est pas belle la vie?
Et non, je ne ferai pas l’article sur le vernis, que j’avais dû trouver chez un faillitaire, et qui me fait marrer. Il va falloir me payer pour que j’aille zoner chez Monop’ ou Sephora dégoter la dernière couleur à la mode. C’est mon petit côté rabat-la-joie ;-)